Équilibre hormonal et digestion : quel est le lien ?

En consultation, je rencontre souvent des femmes qui souffrent à la fois de troubles digestifs et de troubles du cycle. Rien d’étonnant quand on sait que la digestion joue un rôle clé dans la régulation des hormones grâce au foie et aux intestins. Quand ils sont déséquilibrés, c’est tout le système hormonal qui trinque.

Le rôle du foie : le foie a pour rôle d’éliminer les déchets métaboliques du corps, y compris les hormones en surplus. Mais s’il est saturé (mauvaise alimentation, alcool, médicaments, tabac…) alors les excès d’œstrogènes ou d’androgènes ne sont plus bien éliminés. Résultat ? C’est la porte ouverte aux troubles du cycle comme le SPM, l’acné hormonale, les règles douloureuses, troubles de la fertilité, etc. Prendre soin de son foie, c’est alléger sa charge hormonale.

Le rôle du microbiote intestinal : la flore intestinale joue aussi un rôle majeur dans l’équilibre hormonal car elle régule les œstrogènes et elle influence la santé de tout l’organisme. En cas de dysbiose (déséquilibre du microbiote) ou de transit trop lent, les œstrogènes sont réabsorbés au lieu d’être éliminés... ce qui entraîne une imprégnation œstrogénique (= trop d’oestrogènes par rapport à la progestérone), favorisant les SPM, les règles douloureuses, etc.

Absorption des nutriments essentiels : un intestin en mauvaise santé (poreux, enflammé) ne peut pas bien absorber les nutriments essentiels pour les hormones : agnésium, zinc, fer, vitamine B6, D, choline (pour ne citer qu’eux). Ces nutriments sont pourtant indispensables pour réguler le cycle, réduire l’inflammation et soutenir l’énergie vitale.

Insuline et équilibre glycémique : une alimentation trop riche en sucres rapides peut perturber la digestion et entraîner des pics de glycémie et une production excessive d’insuline. Cela peut favoriser les troubles hormonaux comme le SOPK (avec insulino-résistance), les troubles hormonaux liés aux œstrogènes en excès, les fringales et les variations d’énergie. L’équilibre de la glycémie est essentiel pour des hormones stables.

Inflammation et douleurs menstruelles : un système digestif fragilisé aura tendance à créer de l’inflammation dans le bas-ventre et donc à aggraver les douleurs liées aux règles ou à l’endométriose et les ballonnements. Sans oublier le stress, qui peut lui aussi perturber la digestion : ballonnements, constipation ou diarrhée. Et un intestin en souffrance peut, à son tour, amplifier la réponse au stress. Tout est connecté ! Prendre soin de sa digestion, c’est aussi équilibrer ses hormones et apaiser le cycle menstruel.

Quelques clés pour améliorer sa digestion : aider son foie en limitant l’alcool, les aliments transformés, les perturbateurs endocriniens, le tabac, etc. chouchouter son microbiote avec des aliments fermentés et riches en fibres, adopter une alimentation riche en nutriments essentiels (magnésium, etc.), apprivoiser son stress avec des pratiques comme le yoga, la méditation, les balades en nature, la respiration, etc., bouger régulièrement pour stimuler le transit.

→ En tant que naturopathe, je vous accompagne pour vous aider à retrouver l’équilibre en consultation de naturopathie. N’hésitez pas à réserver un appel découverte avec moi pour savoir comment je peux vous aider.

Booster son immunité naturellement

1/ PRENDRE SOIN DU MICROBIOTE INTESTINAL : notre intestin est la 1ère barrière contre les agents pathogènes et plus de 70% de nos cellules immunitaires se trouvent dans l’intestin. Alors prenez soin de votre santé intestinale avec des fibres (légumes verts crus et cuits comme les poireaux, les endives, les épinards), des aliments fermentés (kefir kombucha, légumes lacto-fermentés, pain au levain naturel), moins de sucre, d’alcool et de produits transformés.

2/ FAIRE LE PLEIN DE NUTRIMENTS INDISPENSABLES :

-vitamine C : agrumes, kiwis, brocolis, fruits rouges, persil

- zinc : fruits de mer, lentilles, œufs, graines de courge, noix de cajou, pois chiches, cacao cru

- vitamine D : poissons gras (sardines, maquereaux…), œufs, foie de morue

- omégas 3 : huiles de lin, olive, colza, noix, petits poissons gras, graines de chanvre, de courge, oeufs, mâche, avocat, ...

- épices anti-infectieuses : cannelle, curcuma, gingembre, à utiliser en infusion ou dans des recettes

Pensez à une supplémentation (de qualité !) si nécessaire.

3/ S’AIDER DES PLANTES  :

- l’ortie pour drainer et reminéraliser en même temps : en tisane, en soupe, en poudre

- l'échinacée en tisanes ou en teinture mère

- la mauve : pour éliminer les mucosités, en tisane.

- l’extrait de pépin de pamplemousse

- les tisanes de thym et de romarin = antiseptiques naturels

- les champignons médicinaux : shiitaké, reishi, chaga

À utiliser avec modération et en fonction de vos besoins.

4/ FAIRE DU YOGA : Oui oui ! En plus de favoriser le mouvement et oxyéger les cellules, certaines postures ont des effets très bénéfiques :

- les torsions : elles stimulent les intestins, aident aussi la rate à filtrer le sang et éliminer les déchets.

- les ouvertures de cœur : ces postures profitent au thymus,

- les inversions : favorisent la circulation de la lymphe,

- les postures qui stimulent les  méridiens du Poumon et du Gros intestin, méridiens qui agissent sur les défenses de l’organisme, le Poumon sur la sphère respiratoire et le Gros Intestin sur la flore intestinale.

5/ QUAND C’EST TROP TARD...

- bien s’hydrater (eau, infusions, bouillons)

- bien se reposer

- s’aider des produits de la ruche : propolis, gelée royale

- gélules d’origan si c’est un peu plus costaud

- infusion de thym/citron/gingembre avec un peu de miel

- inhalations avec huiles essentielles d’eucalyptus, de thym, de niaouli

- HE de ravintsara sous la voûte plantaire

6/ UN BON SYSTÈME IMMUNITAIRE PASSE AUSSI PAR :

- un sommeil réparateur, car plus on est fatigués, plus on est vulnérables

- une activité physique régulière pour activer la circulation du sang, de la lymphe et donc des anticorps

- l’hygiène buccale et nasale (utilisez un gratte-langue & un spray d’eau de mer)

- un système nerveux aussi paisible que possible (yoga, méditation, respiration)

- un environnement sain : aérez votre intérieur et évitez les polluants.

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Stress et hormones : quel impact sur le cycle féminin ?

Vous l’avez probablement déjà entendu : le stress peut impacter notre équilibre hormonal : déclencher des douleurs de règles, provoquer un SPM, aggraver une endométriose, causer des problèmes de fertilité, etc. Le cycle féminin est en effet très sensible aux émotions négatives, qui sollicitent notre système nerveux. Mais ce n’est pas juste dans votre tête, c’est une question d’hormones.

En situation de stress, les glandes surrénales sécrètent du cortisol (et non de la cortisone !), qui est l'hormone qui nous permet de faire face à ce stress. Or le cortisol et la progestérone (mais aussi toutes les hormones stéroïdes : oestrogènes, testostérone, DHEA, etc.)  sont synthétisées à partir de la même hormone-mère : la prégnénolone, elle-même produite à base de cholestérol. (#legrascestlavie).

En cas de stress chronique (en excès et prolongé, il ne s’agit pas ici du stress ponctuel qu’on ressent avant un rdv important par exemple), l'organisme va utiliser la prégnénolone pour produire d’abord du cortisol car sa priorité est de faire face au stress. Le corps s’économise comme il peut. Et cela se fait au détriment des hormones stéroïdes dont la production est alors inhibée en faveur du cortisol. C'est ce qu'on appelle le vol de la pregnénolone. Et cela crée donc un déséquilibre hormonal : SPM, aménorrhée, hypothyroïdie, SOPK, endométriose, difficulté à tomber enceinte, etc.

Le stress perturbe aussi la production de LH et de FSH par le cerveau, les hormones responsables de l'ovulation. La priorité du corps ne sera pas l'ovulation mais encore une fois, la survie et la réaction face au stress. Le stress peut alors compromettre l'ovulation : la décaler dans le temps ou bien la faire échouer. Et sans ovulation, pas (ou peu) de progestérone ! Pourtant la progestérone est une hormone apaisante et nécessaire pour équilibrer les oestrogènes, moduler les hormones androgènes, mais aussi la prolactine et les hormones thyroïdiennes. Ce qui impacte là aussi notre équilibre hormonal...

Vous l'aurez compris, stress et hormones sont intimement liés. Et pour gérer le stress, il existe plein d’outils : le mouvement, les exercices de respiration, la méditation, l’alimentation, les plantes, le sommeil, les compléments alimentaires, etc.

Mais attention, le stress c’est aussi : un régime trop strict, un excès de sport, un manque de sommeil, etc.

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Comprendre le rôle des différentes hormones féminines

Les hormones sont des substances messagères chimiques qui coordonnent les activités de tout l'organisme et sont transportées par le sang entre les organes pour transmettre des informations. Il est primordial de connaître l'utilité des hormones stéroïdes pour mieux comprendre l'équilibre hormonal, puisque la grande majorité les troubles du cycle menstruel (SPM, endométriose, SOPK, aménorrhée, ménorragies, etc.) sont liés à un déséquilibre (excès, déficit ou mauvais rapport) de ces hormones.

La GNRH (hormone de libération des gonadotrophines) est produite par l’hypothalamus, une glande du cerveau, pour stimuler l’hypophyse, une autre glande, afin de libérer la FSH et la LH.

La FSH (hormone folliculostimulante) est sécrétée par l’hypophyse qui a reçu le l’ordre par la GnRH, la FSH, comme son nom l’indique, a pour but de stimuler la croissance des follicules ovariens (qui contiennent les ovocytes), et de permettre aux follicules de produire les oestrogènes pour que l’ovulation se produise.

La LH (hormone lutéinisante) est également produite par l’hypophyse et à destination des ovaires. Son rôle principal est de déclencher l’ovulation lors du pic d’oestrogènes.

Les œstrogènes (estradiol, estriol et estrone) sont produits par les follicules ovariens. Ils favorisent la croissance de l'endomètre pour accueillir un éventuel embryon, influencent l'humeur, la densité osseuse et la santé de la peau. Les œstrogènes sont les hormones “yang” qui vont booster, dynamiser l'organisme dans la première moitié du cycle. Ils atteignent leur pic lors de l’ovulation.

La progestérone est produite après l’ovulation par le résidu du follicule ovarien (= le corps jaune) à partir de cholestérol. C'est l'hormone qui prépare l’utérus à la grossesse, mais c’est aussi l’hormone “yin” qui régule le cycle menstruel, qui apaise, qui calme en venant contrebalancer les effets des œstrogènes. La progestérone a aussi un effet protecteur contre les cancers hormono-dépendants (sein, ovaires, utérus, etc.). En cas de déficit, peuvent apparaître les symptômes du  SPM, des règles douloureuses, etc. Sa chute à la fin de la phase lutéale provoque les menstruations.

La testostérone, hormone androgène (masculine), elle est produite sous l’effet de la LH par les ovaires et les glandes surrénales en plus petite quantité chez la femme que chez l’homme. Son pic a lieu autour de l’ovulation, comme les oestrogènes. Elle contribue à la libido, à la masse musculaire, elle influence aussi l’énergie et la confiance en soi. Mais son excès (hyperandrogénie) est responsable de troubles ovulatoires, d’acné, de prise de poids, de pilosité accrue, ...

La DHEA, produite surtout par les glandes surrénaliennes et à partir de cholestérol. Comme la testostérone, c’est une hormone androgène. On l’appelle aussi l’hormone de la jeunesse : elle est protège le cerveau de neurodégénérescence, elle améliore les fonctions cardiovasculaires, elle diminue aussi le risque de fausse couche et préserve la réserve ovarienne. Mais à trop haute dose, elle peut perturber le cycle ovulatoire !

J’espère que ce post vous a éclairé un petit peu sur les rôle des hormones stéroïdes !

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La carence en fer chez la femme

  • Quels sont les signes d’une carence en fer ?

Fatigue, vertiges, chute de cheveux ++, baisse de moral, voire dépression, pâleur, troubles de la mémoire et de la concentration, essoufflement à l’effort, palpitations cardiaques, frilosité, migraine, baisse de l’immunité, hypothyroïdie, etc.

  • Comprendre les causes de la carence :

- Un manque d’apport dans l’alimentation, ou un déséquilibre entre les apports et les dépenses (beaucoup de sport et/ou beaucoup de stress, qui consomment le fer).

- Une malabsorption au niveau intestinal, par ex en cas de porosité intestinale, d’inflammation intestinale, de manque d’acidité gastrique (hypochlorydrie), ou de déséquilibre du microbiote (dysbiose)

- Des règles abondantes et/ou longues

- Une augmentation des besoins chez la femme enceinte ou l’adolescente.

Attention ! Les normes des laboratoires sont souvent trop basses : les valeurs de références sont souvent comprises entre 15 et 200 ng/ml or ce sont des statistiques, mais ce ne sont pas des normes “santé”. Alors qu’un taux idéal pour être en pleine forme chez une femme se situe plutôt entre 60 et 80 ng/ml ! Et au-delà de 150 ng/ml on peut considérer que le fer est en exès (c’est rare mais ça existe). Et dans ce cas, le fer devient pro-inflammatoire

  • Les solutions naturelles :

→ Consommer du fer héminique d’origine animale (le + efficace) : viande rouge, boudin noir, foie de volaille, foie de veau, palourdes, moules, huîtres.

→ Consommer du fer non-héminique d’origine végétale : lentilles, pois chiches, haricots (trempés), épinards, soupe d’ortie, levure de bière, betteraves, en y ajoutant de la vitamine C pour une meilleure absorption (jus de citron, tomates, persil, etc.)

→ S’aider des plantes : ortie, chlorella, spiruline.

→ Limiter thé & café qui empêchent l’absorption du fer.

→ Se complémenter en cas de carence avérée. Mais pas avec n’importe quel fer ! Le bisglycinate de fer (à prendre à distance des repas) qui est une forme de fer mieux assimilée et mieux tolérée que les autres formes de fer comme le Tardyferon (sulfate de fer) ou le Fumafer (fumarate de fer). Éviter le fer dans les complexes multi-vitamines (peu assimilé et pro-oxydant). Et attention à la supplémentation en cas d’inflammation digestive.

  • Travailler sur les causes :

En parallèle d’augmenter les apports, il est important de travailler sur les causes de la carence :

→ L’équilibre hormonal pour réguler les menstruations si les règles sont très abondantes/longues. Hypothyroïdie ?

→ La fonction digestive : limiter les facteurs de perméabilité intestinale pour mieux assimiler, prendre soin du microbiote (alimentation anti-inflammatoire, etc)

→ La gestion du stress, le sommeil, adapter son activité physique.

Avez-vous vérifié vos niveaux de fer récemment ?

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Les 4 saisons du cycle féminin

On distingue 4 phases biologiques sous l'effet de nos hormones, avec une influence physiologique, mais aussi émotionnelle et énergétique, plus ou moins importantes selon les femmes.

LA PHASE MENSTRUELLE = L’HIVER : c’est la période qui correspond à l’arrivée des règles et dure entre 3 et 7 jours environ. Les hormones, notamment la progestérone, et la température chutent brutalement. Cette phase est associée à l'archétype de la Vieille Femme, de la Sorcière. On peut se sentir plus vulnérable, avoir besoin de ralentir, de repos, de retrait, d'intériorisation, de réflexion. C’est le bon moment pour faire le bilan sur le mois écoulé. Le besoin à cette période : COCOONING !

LA PHASE FOLLICULAIRE = LE PRINTEMPS. Dite aussi phase pré-ovulatoire, qui débute juste après les règles et dure jusqu'à l'ovulation. On assiste à une montée d’oestrogènes et l‘endomètre se reconstruit. L'énergie est croissante, c'est une phase active, très “yang”. On l’associe à l'archétype de la Jeune Fille, à la fraîcheur. Période propice au dynamisme, à l'inspiration, à la productivité, à la clarté mentale. On se tourne vers l'extérieur, on a envie d'interactions, d’une vie sociale bien remplie. Le besoin à cette période : NOURRIR

LA PHASE OVULATOIRE = L’ÉTÉ : cette phase correspond à la période de l'ovulation, et au pic d‘oestrogènes et donc à la phase de fertilité. C‘est la phase associée à l'archétype de la Mère. Le moment est optimal pour la communication, les échanges, le travail en équipe, un rendez-vous amoureux, accoucher d‘un nouveau projet, recevoir du monde, etc. C‘est le moment où on rayonne le plus et où on a le plus d’énergie ! Le besoin à cette période : SOUTENIR

LA PHASE PRÉ-MENSTRUELLE = L’AUTOMNE : c’est la période entre l'ovulation et les règles. Les ovaires sécrètent de la progestérone pour préparer l’utérus à accueillir un embryon. Cette phase est associée à l’archétype de l’Enchanteresse, phase de retour à soi : les émotions remontent, on peut ressentir de la nervosité. On peut avoir plus de mal à affronter le quotidien, parfois un syndrome prémenstruel. On commence à être moins disponible pour les autres, à avoir moins d’énergie. Le besoin : APAISER

Vous souhaitez en savoir plus sur les différentes phases du cycle ?Je décortique chaque période et ses besoins dans mon programme en ligne “Cycles en équilibre”.

Le syndrome prémenstruel : causes et solutions naturelles

Le SPM est un ensemble de symptômes physiques et/ou émotionnels qui apparaissent chez certaines femmes dans les jours précédant leurs règles et qui disparaissent au début ou pendant les menstruations. Ces réjouissances sont plus ou moins incommodantes selon les femmes et les cycles : maux de tête, douleurs abdominales, irritabilité, sensibilité des seins, changement d’appétit, etc. Parmi les causes possibles on retrouve :

- un déséquilibre hormonal : trop d’oestrogènes, ou pas assez de progestérone (ou les 2)

- un excès de stress

- une carence en magnésium

- un foie fatigué qui n’arrive plus à réguler les oestrogènes

- des déséquilibres nutritionnels.

Et c’est souvent plurifactoriel !

Les choses à mettre en place :

- augmenter sa consommation d'aliments riches en magnésium, si besoin se complémenter avec du magnésium bisglycinate.

- soutenir le foie dans son travail de régulation hormonale : artichaut, chardon-marie, desmodium, ortie, romarin, etc.

- améliorer sa résistance au stress (tout un programme !)

- s’aider des plantes pour booster la progestérone en seconde partie de cycle (de l’ovulation aux règles) : alchemille, gattilier, bourgeon de framboisier, de pommier

- la grande camomille est top pour lutter contre les migraines

- faire le plein d’omégas 3 dans l’alimentation : huiles PPF d’olive, de colza, de cameline, petits poissons gras, graines de chia, oeufs bio, etc.

- s’aider du yoga avec des ouvertures de cœur pour libérer les émotions de cette phase, flexions avant pour le retour à soi, et torsions pour stimuler le processus de nettoyage à venir. La respiration de la Lune (Chandra Bhedana Pranayama) et la cohérence cardiaque sont ici tout particulièrement recommandées pour l’effet apaisant qu’elles procurent.

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Troubles hormonaux et santé du foie : quel est le lien ?

En médecine traditionnelle chinoise, le printemps est associé à la saison du foie. C’est le moment où la nature se réveille, et tout comme la nature, notre foie a besoin d’un peu d’attention. Saviez-vous que votre foie joue un rôle clé dans l’équilibre hormonal ?

Le foie élimine les déchets métaboliques du corps, y compris les hormones excédentaires.

Si le foie est encrassé et surchargé de travail (alcool, médicaments, pesticides, mauvaise alimentation, …), les déchets s’accumulent, son travail de détoxification des hormones en excès sera plus laborieux, et c’est la porte ouverte aux troubles hormonaux (excès d’oestrogènes le plus souvent, ou d’androgènes).

Le foie convertit aussi certaines hormones inactives (T4) en formes actives (T3), régulant donc leur disponibilité dans le corps et permettre un bon fonctionnement thyroïdien. Il stocke aussi des vitamines liposolubles (A, D, E, K) et des minéraux qui participent à la régulation hormonale.

Alors comment faire pour l’aider dans son travail ?

⮕ en limitant tout ce qui va le surcharger : tabac, alcool, médicaments, aliments industriels, perturbateurs endocriniens, etc.

⮕ par une alimentation riche en fibres & légumes (notamment en crucifères : brocolis, choux...),

⮕ avec des plantes comme l’artichaut, le boldo, le chardon-marie, le desmodium, le radis-noir, le romarin ou encore l’ortie.

⮕ en faisant une petite détox de printemps pour soutenir la fonction hépatique !

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Mieux traverser sa ménopause grâce à la naturopathie

La ménopause est une transition naturelle dans la vie d’une femme, mais elle peut parfois venir avec son lot de défis liés à la chute hormonale. Voici quelques conseils à appliquer dans son quotidien pour que la transition soit plus douce et sereine.

1/ ADAPTER SON ALIMENTATION en optant pour une alimentation riche en protéines maigres, en oméga-3 et en antioxydants, en privilégiant des fruits & légumes frais et colorés. On ne mange pas moins, mais mieux !

2/ S’AIDER DES PLANTES HORMONALES comme le trèfle rouge, la maca, la sauge sclarée, l’huile d’onagre et de bourrache aideront à maintenir un bon équilibre hormonal. Intégrez également des phyto-oestrogènes comme les graines de lin ou le soja dans votre alimentation.

3/ BOUGER : marcher au moins 6 000 pas par jour, faire du vélo, de la natation, du yoga ou de la musculation pour maintenir une bonne densité osseuse et favoriser la santé globale de votre corps

4/ ÉVITER LES EXCITANTS comme le café, thé, alcool et tabac qui peuvent aggraver certains symptômes de la ménopause comme les bouffées de chaleur et les troubles du sommeil.

5/ GÉRER SES ÉMOTIONS : en acceptant cette période de transition comme une nouvelle phase de sa vie. En profiter pour prendre soin de soi. Pratiquer des activités relaxantes comme le yoga, la méditation, ou des activités artistiques pour apaiser le corps et l’esprit.

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5 idées reçues sur le cycle féminin

“Le cycle féminin dure toujours 28 jours”

C’est faux ! Chaque femme est unique, et les cycles peuvent varier de 21 à 35 jours sans que cela soit considéré comme anormal ou problématique.

"L’ovulation a lieu le 14ème jour du cycle”

Peut-être... mais peut-être pas ! Seulement 10% des femmes ovulent à J14. Encore une fois, cela dépend des femmes ! La durée de la phase pré-ovulatoire est variable (entre 5 et 25 jours!), ce qui signifie que l'ovulation peut se produire plus tôt (par exemple à J11 après l’arrivée des règles) ou plus tard (à J18 par exemple).

“C’est normal d’avoir mal pendant ses règles”

Et non ! S’il s’agit d’inconforts, que cela reste gérable, alors c’est courant et non préoccupant. Mais si les douleurs nécessitent de prendre un médicament et empêchent de mener une vie normale, alors il faut en parler à son gynécologue. Cela peut être dû à un déséquilibre hormonal, une Inflammation, (endométriose, adénomyose, ...), un stérilet mal posé ou mal supporté, des kystes ovariens, etc.

“On est de mauvaise humeur pendant nos règles”

Pas forcément ! Etre un peu fatiguée, manquer d’énergie c’est acceptable et normal ! Chaque femme réagit différemment aux changements hormonaux. Mais être hyper irritable, avoir des sautes d’humeur excessives ou se sentir au fond du seau avant ou pendant ses règles n’est pas normal et peut indiquer un déséquilibre hormonal.

“La pilule et le stérilet sont les seules méthodes fiables de contraception”

Il existe d'autres méthodes de contraception fiables (et reconnues comme telles par l’OMS) comme la symptothermie ou le diaphragme. Ces méthodes n'impliquent pas d'altération hormonale et offrent une alternative efficace.

La symptothermie permet en plus de savoir quand a lieu l’ovulation, intéressant en contraception, comme en conception !

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Perturbateurs endocriniens : qu’est-ce que c’est ? Comment les éviter ?

Les perturbateurs endocriniens : on en entends beaucoup parler mais qu’est-ce que c’est au juste ?

Ce sont des substances chimiques présentes partout dans notre environnement quotidien : plastique, pesticides, eau du robinet, produits cosmétiques, produits ménagers, etc.

Ces substances perturbent le bon fonctionnement de nos glandes endocriniennes et donc le bon équilibre de nos hormones.

Les plus connus sont le bisphénol, les parabens, le triclosan, le phtalate, l’aluminium, le cadmium, le plomb, le mercure, le téflon, etc.

Parmi les conséquences de l’exposition à ces perturbateurs endocriniens :

-> Chez les femmes : perturbations du cycle, déséquilibre hormonal, sopk, insuffisance ovarienne, et donc baisse de la fertilité, troubles de la thyroïde, cancers du sein, des ovaires…

-> Chez les hommes : baisse de la fertilité, dysfonctionnement hormonal, problèmes de thyroïde, cancer de la prostate…

-> Chez les bébés : risques pour leur développement.

Alors comment les éviter ?

1/ Choisir des aliments sans pesticides, bio au maximum, laver les fruits et légumes,

2/ Fuir le plastique et préférer les ustensiles de cuisine en bois, des contenants en verre ou en acier, les poêles en inox ou en fonte plutôt qu’en téflon,

3/ Lire les étiquettes et fuir les dérivés de paraben, aluminium, triclosan, phtalate, cadmium, etc.

4/ Limiter le nombre de cosmétiques, les choisir bio si possible, ou les faire soi-même avec des produits naturels,

5/ Laisser tomber les produits ménagers chimiques et faire son ménage avec du vinaigre blanc, du savoir noir, du bicarbonate de soude, etc.

6/ Filtrer l’eau du robinet.

=> en bref, faites des choix conscients car votre santé est précieuse !!

L’importance de l’équilibre hormonal chez la femme

Depuis que j’exerce en tant que naturopathe, je rencontre pas mal de femmes qui font face à des soucis de santé tels que : endométriose, aménorrhée, dysménorrhée, syndrome prémenstruel, des ovaires polykystiques, difficultés à concevoir, …  
Ayant moi-même toujours du des règles douloureuses, je me suis documentée, j’ai beaucoup fouillé, creusé ces sujets de troubles féminins, dans des bouquins et lors de mes formations en naturo et en yogathérapie du féminin.
Ces troubles sont en fait tous liés à un déséquilibre entre les 2 principales hormones féminines : progestérone et oestrogènes.
Le plus souvent c’est la dominance en œstrogènes par rapport à la progestérone qui pose problème (ce qu’on appelle une hyperoestrogénie relative), même si l’inverse (déficit en œstrogènes) arrive aussi.

Pourquoi tant de dérèglements hormonaux aujourd’hui ? Les causes sont nombreuses :

- les perturbateurs endocriniens présents partout aujourd’hui (cosmétiques, produits ménagers, eau du robinet, pilule contraceptive, …)
- le stress (qui fait chuter la progestérone),
- une alimentation déséquilibrée, engendrant notamment des carences micronutritionnelles (magnésium, iode, fer, bons acides gras,…),
- un foie surchargé qui régule mal les hormones,
- un déséquilibre du microbiote intestinal (dysbiose),
- l’alcool, le tabac, le café…

Bref, on a de quoi être déséquilibrées ! La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de rétablir cet équilibre hormonal !

L’approche holistique de la naturopathie et de la yogathérapie peut jouer un rôle clé en ce sens. Des choix alimentaires éclairés, des ajustements du style de vie et des pratiques de yoga adaptées peuvent faire une vrai différence !

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L’alimentation anti-inflammatoire : Pourquoi ? Comment ?

L'inflammation est un mécanisme naturel de défense. Mais ce processus peut s'emballer et se transformer en une bête chronique, provoquant toutes sortes de problèmes de santé : Alzheimer, arthrose, endométriose, cancer, diabète, syndrome prémenstruel, fatigue chronique, sclérose en plaques, rhumatismes chroniques, fybromyalgie, ...

Ces maladies sont en hausse constante depuis quelques années en raisons de facteurs environnementaux (pollution, pesticides...), du mode de vie sédentaire, du stress, de la réduction du temps de sommeil et d'une alimentation non adaptée : trop sucrée, trop transformée, trop acidifiante.

L'agriculture a transformé la plupart des aliments en les rendant en grande majorité indigestes et pauvres en nutriments, et plus encore aujourd'hui avec l'arrivée des produits ultra-transformés. Le corps humain n'a pas eu le temps de s'adapter à toutes ces modifications, ce qui peut expliquer en partie les maladies chroniques inflammatoires de plus en plus nombreuses.

Le Dr. Jean Seignalet a mis en lumière l'alimentation anti-inflammatoire après avoir soigné des centaines de patients de maladies inflammatoires, et notamment de maladies auto-immunes. Ce mode alimentaire se rapproche beaucoup de l'alimentation méditerranéenne et du fameux régime crétois.

Alors comment faire ?

Favoriser les aliments suivants :

  • Les omégas 3 : acides gras insaturés que le corps ne peut synthétiser lui-même et qui doivent être apportés par l'alimentation : poissons gras, oeufs bio, graines de lin, de chia, oléagineux, huiles de colza, de lin, d'olive, de cameline, de chanvre, pourpier, mâche, épinard, persil, cresson, brocolis...

  • Les antioxydants pour lutter contre le stress oxydatif : aliments riches en vitamine C : baies, fruits rouges, agrumes, fruits exotiques, poivron rouge, persil, choux, kiwis... en vitamine E : germe de blé, céréales complètes, fruits de mer, brocolis, épinards, asperges, en sélénium : poissons, crustacés, légumineuses, oléagineux, oeufs, champignon, ail, épinards, en zinc : protéines animales, céréales complètes, légumes secs, noix, noisettes, huîtres, en caroténoïdes : fruits et légumes jaunes, rouges oranges : carotte, orange, tomates, pastèque..., en polyphénols : fruits rouges, thé vert, raisin, vin rouge, ...

  • Les probiotiques : bactéries vivantes qui nourrissent la flore intestinale : laitages fermentés, légumes lacto-fermentés, miso, levain, kéfir, kombucha... car le déséquilibre du microbiote intestinal joue un rôle majeur dans l'inflammation chronique.

  • Les prébiotiques : légumes à fibres qui nourrissent les probiotiques : poireaux, artichauts, endives, asperges, topinambours...

  • Les épices anti-inflammatoires : cannelle, curcuma, gingembre, piment, ...

Limiter les aliments suivants :

  • Les laitages animaux et leurs dérivés, riches en lactose : beurre, fromage, yaourts, surtout ceux à base de lait de vache. Privilégier les alternatives végétales et/ou les produits laitiers de chèvre ou de brebis.

  • Les céréales modernes riches en gluten (blé, avoine, seigle) et choisir des céréales complètes, plutôt que des céréales raffinées : sarrasin, riz, quinoa...

  • Les cuissons à forte température (cuisson à plus de 110°) qui font perdre la valeur nutritive des aliments

  • Les aliments riches en sucre et en matières grasses saturées (huile de palme, de tournesol, de soja)

  • Les aliments transformés et les aliments frits

  • La consommation de protéines animales telles que la viande rouge et la charcuterie (matières grasses saturées, pro-inflammatoires).

Sources : “Changez d’alimentation” - Professeur Henri Joyeux ; Laëtitia Prousr-Millon “L’alimentation anti-inflammatoire” https://www.laetitiaproustmillon.com/blog

Les grands principes de la naturopathie

La naturopathie holistique prends en compte l'être humain dans son ensemble, et repose sur cinq principes de base :

- le vitalisme : le naturopathe accompagne la personne dans la quête de vitalité en l’aidant à harmoniser toutes ses facettes pour mettre l’organisme dans les conditions de préservation de la santé et de l’auto-guérison.

- l'hygiénisme : le rééquilibrage passe avant tout par une amélioration de l'hygiène de vie dans tous ses aspects : alimentation, activité physique, gestion des émotions, prise de conscience, etc. Il s'agit de prendre soin de sa santé en adoptant des habitudes de vie adaptées à sa physiologie et agir sur le terrain propre à chacun.

- le causalisme : c'est la méthodologie du naturopathe : on cherche la cause première du dysfonctionnement (nutrition, surcharges, stress, soucis, sédentarité, etc.), pour pouvoir corriger le terrain et éviter la chronicité du trouble. On ne se contente pas de soulager ou de supprimer un symptôme.

- l'humorisme : selon Hippocrate, les maladies sont créées par l'encrassement des humeurs (les liquides organiques du corps : la lymphe, le sang, la bile et les hormones, aussi appelées l'atrabile). Les déséquilibres viennent encrasser le terrain, créer des déchets qui engendrent ensuite les pathologies. Il s'agit donc de veiller à la bonne qualité de nos humeurs afin qu'elles ne soient ni surchargées, ni carencées.

- l'holisme : on considère la personne comme une entité globale, qui fonctionne sur plusieurs dimensions en interdépendance les unes des autres : physique, mentale (le croyances et les pensées), émotionnelle, et spirituelle.